Brexit, les étoiles de l'UE chamboulées

  • Création : 27 juin 2016

La Grande Bretagne a décidé de sortir de l'Union Européenne. Depuis, vendredi dernier, date du Brexit, cette décision la plus redoutée de toute l'Europe et celle que la plupart des dirigeants européens ont tenté de repousser, est bien réelle. Même si les britanniques ont obtenus leur indépendance de cette Union qu'ils voulaient réformée pour y rester, ce divorce à l'amiable n'est pas sans conséquences.  

L'agroalimentaire, le secteur le plus touché

Dès le divorce proclamée, la première incidence fut la chute spectaculaire de la livre britannique, jamais enregistrée depuis 1985. Elle est tombée sous la barre de 1,34 dollar perdant plus de 10% par rapport au dollar. Cela n'est pas tout ! En plus de cette chute libre, le secteur de l'agroalimentaire s'avère le plus touché par cette leave, votée par 51, 9% des britanniques.

 La France :

Il faut le dire, la France est le 1er pays impacté directement. Avec un secteur agroalimentaire, dont les exportations se sont élevées à 44,3 Md € en 2015, le Royaume-Uni reste le plus grand client. Il est le 5ème partenaire français à l'export avec 31,775 milliards d’euros en 2015, dont 4,539 milliards pour l’agroalimentaire. Les incidences économiques commenceraient par la limitation des échanges commerciaux suite au fort probable rétablissement des droits de douanes qui verront une nette augmentation. Cette suite logique du Brexit est également consolidée par la perte de tous les bénéfices de l'union douanière. La France sera sensiblement touchée dans ses exportations de Vins et produits laitiers. L'union européenne va-t-elle convenir à des conditions et accords avec le Royaume-Uni dissident Pour diminuer ces impacts ? Même si la réponse vire vers l'affirmatif, il est difficile de prévoir leur consistance. Il en est de même pour l'impact réel de ce désunion.

L'irlande :

Selon Bord Bia, la décision du Royaume-Uni de quitter l'Union Européenne pose un défi majeur au secteur de l'agroalimentaire irlandais. Ce matin dans sa déclaration, Aidan Cotter, directeur général de Bord Bia, plaidait pour que, dans un contexte de renégociation de traités commerciaux, Bord Bia continue à soutenir et collaborer avec le secteur afin de maintenir et consolider cette relation commerciale vitale. « Le Royaume-Uni constitue le plus grand client du secteur agroalimentaire de l'Irlande. Malgré notre succès grandissant à l’international, le Royaume-Uni continue de représenter une opportunité de croissance pour le secteur agroalimentaire irlandais, déterminée par une forte économie et une hausse de la population. Le Royaume-Uni constitue un importateur net de produits agroalimentaires et l'Irlande, en tant qu'exportateur, fait figure de partenaire idéal. La priorité immédiate des exportateurs agroalimentaires concerne l'évolution de la relation livre sterling et euro, et la gestion de l'instabilité croissante qui succède au vote. La résilience de l'agroalimentaire irlandais, les vieilles et solides relations entre l'Irlande et le Royaume-Uni, ainsi que les liens étroits entre les deux pays aideront le secteur agroalimentaire irlandais à traverser ces temps incertains ». « Notre bureau de Londres coopère étroitement avec les grands clients de l'Irlande de tout le Royaume-Uni. Nous collaborerons étroitement avec les acteurs du secteur et le ministère de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche dès le début des négociations » a conclu Mr Cotter.

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