Samir TAZI, Commissaire Général du SIFEL Maroc et Membre actif de l'ASPEM (Association des Producteurs et Exportateurs Maraîchers)

  • Création : 16 novembre 2009

« Le marché des fruits et légumes au Maroc se porte bien. La demande sur les produits de saison a été soutenue et les cours ont été favorables pour les producteurs. Il y a lieu de constater que cette demande a été encouragée par une forte affluence touristique sur toutes les côtes du Maroc cet été et par un mois de ramadan en pleine période estivale. Par contre les produits de contre saison qui sont ceux destinés à quarante cinq pour cent à l’exportation ont connu une campagne correcte, voire moyenne. ».

Agroligne : Concernant la production des fruits et légumes, peut-on parler d’une pénurie ou d’une abondance des cultures, en comparaison à l’année 2008 ?

M. Samir TAZI : Alors encore une fois, pour les produits de saison qui sont destinés essentiellement au marché interne nous avons connu un petit déséquilibre entre l’offre et la demande. L’offre a été plus faible que la demande pour les raisons déjà citées ci-dessus. Mais il n’y a pas eu de pénurie. Il y avait une certaine fluidité sur tout les marchés du royaume. Pour les produits de contre saison, la demande sur certain marchés traditionnels a été plutôt lourde pendant prés de deux mois, mais il fallait honorer nos engagements avec nos partenaires donc le flux d’exportation a continué mais avec des exportations à la carte. De la même manière, nous avons eu un mois et demi où la demande était très forte. Ceci nous a permis d’économiser une partie de nos contingents à droits d’entrée nul et exporter sous le régime OMC. Quand à la fin de campagne d’exportation, il faut noter qu’il y avait un bon équilibre entre l’offre et la demande sur nos produits, donc des prix moyens.

Agroligne : Quel est l’état des exportations marocaines de fruits et légumes ?

M. Samir TAZI : Le Maroc dispose de 3500 kilomètres de littoral et cette situation ne peut que le prédisposer à être un pays exportateur. En ce qui concerne notre secteur, nos producteurs (quelque soit leur nationalité) se sont inscrits dans une démarche qualité très draconienne de telle sorte qu’ils puisent pénétrer tous les marchés. Ceci leur a permis d’améliorer leur productivité et par conséquence le volume de production et d’exportation. La preuve en est que nous sommes passés de prés de deux cent mille tonnes au cours des années quatre vingt dix à plus de sept cent cinquante mille aujourd’hui.

Retrouvez l’intégralité de l’article dans le magazine Agroligne n°70...

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