Financement du PNDA

  • Création : 17 juillet 2006
Le montant des opérations de financement annulées concernant le PNDA, s'est élevé à 80 milliards de dinars sur 240 milliards de dinars engagés depuis 2001, a révélé M. Chelghoum, secrétaire général du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, lors d'un point de presse.

Ces opérations annulées représentent autant de projets dans le cadre du plan national pour le développement agricole et qui n'ont pas abouti dans les délais, a-t-on précisé. Le montant des projets réalisés « réellement » a atteint les 154 milliards de dinars, a avancé M. Chelghoum.

Ce dernier a indiqué, par ailleurs, que la production de céréales pour cette saison devrait dépasser celle de l'année dernière. Elle sera donc supérieure à 35 millions de quintaux, a-t-il souligné en marge de la réunion d'évaluation du plan national pour le développement agricole et rural.

La production aurait été faible si les agriculteurs n'avaient pas su gérer le stress hydrique qui est survenu le mois de mars dernier, soit à un moment crucial. M. Chelghoum estime, néanmoins, que cette filière ne peut continuer à dépendre entièrement de la pluviosité et des caprices de la météo. Aussi, une irrigation d'appoint s'avère nécessaire pour améliorer les rendements.

S'il est vrai qu'une amélioration quantitative a été enregistrée ces dernières années, il n'en demeure pas moins qu'on n'est pas content de ce résultat en raison de son inconstance. « Nous avons atteint les 42 à 43 millions de quintaux et nous espérons aller au-delà. Nous voulons aussi que les rendements soient améliorés dans toutes les régions. Dans certaines zones, le pic de rendement est de 70 quintaux à l'hectare alors que dans d'autres il n'est que de 20 quintaux à l'hectare. Notre but est de faire en sorte à généraliser ces pics de rendement appréciables », a affirmé à ce propos M. Chelghoum.

Dans cette optique, une enquête nationale a été lancée il y a environ un mois et demi sur l'intensification céréalière afin « de chercher les moyens pour arriver à une meilleure productivité », a signalé M. Chelghoum.

Les conclusions de cette enquête permettront d'évaluer l'efficacité de la démarché initiée jusque-là. « Si nous constatons que ce dispositif n'a pas donné les résultats escomptés, nous apporterons des réglages », a dit encore M. Chelghoum qui a exclu l'alternative de la céréaliculture saharienne, car trop coûteuse.

Mais arriver à une autosuffisance en la matière ne semble pas être dans les cordes de l'agriculture algérienne. Le recours à l'importation pour combler les besoins de l'Algérie estimés à près de 60 millions de quintaux est inéluctable. « On doit importer les céréales car on est un pays aride et semi-aride.

Mais il faut compenser par l'exportation d'autres produites agricoles. Depuis deux ans, on encourage cette option. Actuellement, le volume des exportations est minime, mais ce n'est qu'un début », a relevé M. Chelghoum. Sur un autre registre, le SG du ministère de l'Agriculture et du Développement rural a affirmé que le dispositif pour la lutte et la prévention contre la grippe aviaire sera renforcé en prévision du retour vers l'Afrique des oiseaux migrateurs, qui survient généralement en septembre.

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