Si 2005 avait offert un vin d'excellente qualité, "il est prématuré de parler de la qualité de cette vendange 2006", a déclaré à l'AFP Michel Legay, sous-directeur chargé des actions techniques à Viniflhor, l'office national interprofessionnel des fruits, des vins et de l'horticulture. "Ce que l'on découvre, c'est une teneur en sucre plus modeste par rapport aux années très chaudes de 2003 ou 2005", a-t-il affirmé.

Viniflhor, qui avait prévu en juillet que la récolte 2006 atteindrait 53,6 millions d'hectolitres, soit plus qu'en 2005 (53,3 millions), devrait se montrer encore plus optimiste, a indiqué M. Legay. Il a précisé que "les volumes supplémentaires de cette année se situeront au niveau des vins de pays et en vins de table". "Les conditions climatiques d'août ont mis fin à la sécheresse dans les régions méridionales et apporté des volumes d'eau significatifs dans les régions plus atlantiques et septentrionales. Les pieds de vignes se sont refaits une santé", a-t-il expliqué. "L'absence de soleil n'est pas encore préjudiciable, parce que les températures sont restées globalement élevées et favorables aux vignes", estime M. Legay, en souhaitant que "le beau temps continue".

Selon les statistiques de Viniflhor publiées en juillet, la récolte devrait se répartir en 23,8 millions d'hectolitres de vins d'appellation, 20,3 millions de vins de pays et autres, 9,4 millions pour les vins aptes à l'élaboration du cognac et de l'armagnac. Bien que supérieure à 2005, la vendange de cette année est encore loin du record de 1999, lorsque 62,9 millions d'hectolitres avaient été produits. Elle n'avait atteint que 47,5 millions en 2003, année affectée par la canicule.

 Source : www.agrisalon.com