Cette modernisation ne peut se faire sans réformes. Le secteur agricole marocain a, à peine, cinq années pour se mettre à niveau. «La mondialisation galopante est en train de nous rattraper et jusqu'à aujourd'hui notre action en faveur du secteur agricole est encore timide», affirme M. Ouayach, président de la Confédération marocaine de l'agriculture et pour le développement rural (Comader). Ce dernier préconise, entre autres, pour accompagner les réformes de renforcer les ressources pour garantir un développement croissant et durable au secteur. Le Fonds de développement agricole doit bénéficier de toute l'attention et des ressources nécessaires à l'élargissement de son activité, estime-t-il.

Selon M. Ouayach, des actions doivent aussi être menées pour réhabiliter l'irrigation, particulièrement la petite et moyenne hydraulique, afin de permettre aux agriculteurs qui disposent d'exploitations moyennes de varier leurs cultures. Il faut aussi désenclaver le monde rural et le doter des infrastructures de base, d'eau potable et d'électricité.

Dans ses souhaits pour l'année 2007, le président de la Comader n'a pas oublié l'environnement. Il espère qu'un vaste programme de forestation soit mis sur pied et qu'il y ait une plus grande vigilance quant à l'utilisation de produits phytosanitaires.

Source : L'économiste