L'Algérie se tourne vers les capitaux du golfe
- Création : 31 mai 2006
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Une sorte de nouvelle option, d'autant plus qu'il y a un intérêt vivace de la part de ces derniers pour le marché et l'économie algériennes, a estimé hier Omar Ramdane, qui était l'invité de "Questions de l'heure" de la radio Chaine III."Il faut arrêter, soutient-il, d'avoir les regards rivés vers l'Occident". |
L'Algérie doit travailler pour attirer une bonne partie des capitaux que les pays arabes veulent investir ailleurs. Le premier responsable du forum a rappelé que cette région du monde a amassé en 2005 quelque 300 millierds de dollars de recette pétrlière. Un chiffre qui prouve, si besoin est, à quel point ces pays sont à l'aise financièrement et qui donne une idée du potentiel qu'ils recèlent en matière d'investissement direct étranger (IDE).
Les Emirates Arabes Unis (EAU) dsiposent, à eux seuls, d'un fonds d'investissement doté de pas moins de 500 milliards de dollars. Un argent que le gouvernement émirati veut placer sur des marchés porteurs, tels l'Algérie.
La tenue à Alger, en novembre prochain, du congrès arabe des hommes d'affaires sera justement une occasion pour faire la promotion du marché algérien.
| Interrogé sur la dernière visite de la délégation du Mouvement des entreprises de France (MEDEF), Omar Ramdane a éstimé que 200 millions d'euros d'investissement français en Algérie, c'est effectivement "très peu, compte tenu du potentiel du marché". | ![]() |
Mais d'une manière plus générale, soutient Omar Ramdane, il n'y a pas que les Français qui sont frileux. Un état de fait qu'il explique par le retour récent du pays à la stabilité politique et ensuite, économique. Il est convaincu que ce n'est que maintenant que l'Algérie est véritablement uhn pays attractif pour lers IDE. Et désormais, conclut-il, "l'Algérie a de quoi financer son développement. Et si le capital étranger ne vient pas, c'est pas le deuil".





