Tendance des semaines 20/2006 (du 15 au 21 mai 2006)

  • Création : 30 mai 2006
Après une première quinzaine de mai dynamique, la semaine 20 a été le théâtre d'un net ralentissement de l'activité. En effet, ce phénomène s'est révélé dès le lundi 15 mai, avec une demande en panne pour une majorité de fruits et légumes de saison (ventes au détail nettement insuffisantes sur le week-end du 13-14 mai et retour aux achats limité).

Pour sa deuxième semaine de pleine production, la fraise a connu un brusque revirement de marché. En effet, les volumes de Darselect sont restés soutenus, avec une qualité rendue plus hétérogène par les conditions météo. En regard, la demande jusque là bien réceptive, a été quasiment absente, et les cours ont sensiblement baissé. En cerise, malgré un démarrage de campagne actif en semaine 19, le marché a été beaucoup plus complexe cette semaine 20, avec une augmentation de l'offre française et de nombreuses concessions sur les prix. De même, les marchés d'import de la pêche-nectarine tout comme celui de l'abricot ont subi une demande au ralenti et des prix bas. En melon, la Provence a débuté sa campagne dans un contexte de marché très lourd, avec de gros arrivages marocains et espagnols à des prix très bas.

Une activité régulière a en revanche été conservée en pomme et en kiwi, pour la fin de campagne : des ventes satisfaisantes en volume, et des prix fermes voire en petite hausse.

En tomate, l'hésitation ressentie en fin de semaine 19 s'est transformée en un net ralentissement de la demande dès le début de la semaine 20. Les réapprovisionnements, très limités, ont conduit à une baisse des cours mais le marché s'est rééquilibré dans le courant de la semaine. En concombre, le marché a été extrêmement difficile de par la conjugaison de volumes importants (forte concurrence interrégionale et internationale) avec une consommation en panne. De même en endive, malgré deux semaines pendant lesquelles le marché a été actif (semaines 18 et 19), le déséquilibre entre l'offre et la demande est réapparu en semaine 20 engendrant une véritable chute des cours. Pour la gamme de salades, le marché a suivi le même chemin d'une demande peu active avec des volumes offerts importants d'où une fourchette très large de prix en fonction des variétés et des destinations.

En courgette, les prix ont légèrement baissé avec des volumes qui ont continué d'augmenter face à une demande timide. De même, le marché de l'artichaut s'est alourdi : face à la progression de l'offre, les ventes ont été moins fluides, et les cours ont baissé dans le Roussillon.

En asperge, malgré une baisse circonstancielle des volumes dans les régions du Sud, le niveau des cours a subi un léger effritement à cause d'un manque de dynamisme récurrent depuis plusieurs semaines.

En légumes primeurs, l'activité est restée assez lente. En carotte primeur, le marché est resté essentiellement approvisionné par l'Espagne, dont les cours ont de nouveau baissé ; tout début de campagne dans les Landes. En poireau primeur, les mises en place sont restées peu dynamiques, entre un marché français peu réceptif pour le poireau semé, et des transactions export qui tardent à se développer ; baisse des cours.

En revanche, en radis, malgré une ambiance morose pour l'ensemble des fruits et légumes, le marché est resté stable. Enfin, le chou-fleur a su tirer son épingle du jeu avec un excellent équilibre entre l'offre et la demande.

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