Décontaminer les emballages de l'agroalimentaire par lumière pulsée

  • Création : 6 avril 2010

La société française Claranor a développé une méthode « écologique » de stérilisation et de décontamination pour le secteur agroalimentaire.

claranor_decontamination_ag Ce sont les ennemis jurés de l’industrie agroalimentaire. Nichés sur les bouchons ou les bouteilles, les bactéries, moisissures et autres virus importent l’insécurité dans nos assiettes. Face à cette problématique, François Cazalas et sa société Claranor propose désormais de traiter les emballages industriels avec une méthode garantie « cleantech ».

« L’avantage c’est que nous ne consommons pas d’eau ni de polluant. Or, lors d’un traitement avec la chimie, il faut rincer l’emballage à l’eau pure et sécher à l’eau stérile. Et dans le cas d’une méthode radiative (ndlr : rayons…), le traitement ne se fait pas sur le même site que la production de l’emballage. Donc l’empreinte carbone est très importante » explique l’ingénieur-environnemental de 42 ans. Crée en octobre 2005, Claranor propose donc des équipements pour la stérilisation de bouchons, coupelles (pot de dessert), opercules en aluminium et même prothèses médicales. « Notre technologie repose sur des lampes à vapeur de Xénon qui éclairent la matière par des flashs de 0,2 millisecondes. Cette forte intensité crée une différence de température et de pression qui font éclater les micro-organismes tandis que les UV empêchent toute vie cellulaire possible ».

Tournée vers l’industrie agroalimentaire, la start-up de Manosque signe en décembre 2006 un premier gros coup : la vente d’un équipement auprès de Nestlé Waters. « Lors des 18 premiers mois, nous sommes passés de l’artisanat à un assemblage digne de l’exigence industrielle. Notre vraie innovation, c’est de proposer une cadence de cinq flashs par seconde. C’est une avance technologique incomparable » explique François Cazalas. Outre la technique, l’entrepreneur mise aussi sur la compétitivité de sa solution. Selon Claranor, la stérilisation par lumière pulsée diviserait par deux l’investissement et par cinq les frais de fonctionnement par rapport à un traitement chimique des emballages. De même, il promet aux utilisateurs de technologies radiatives d’obtenir un retour sur investissement compris entre 12 et 15 mois avec sa méthode. Le tout pour une consommation électrique annoncée comme « extrêmement basse ».

Par Baptiste Roux Dit Riche | Cleantech Republic | Lire la suite...
Source :
www.cleantechrepublic.com

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