Quels dispositifs d'appui pour une meilleure compétivité des entreprises algériennes ?

  • Création : 18 avril 2005
Suite de l'article du 21 mars 2005 : 'Les Entreprises Agro-alimentaires et le Management des savoirs'

Les débats qui se sont tenus ce 21 mars 2005 à l'université de Constantine en Algérie, ont confirmé  qu'il convient d'apporter des réponses à certaines questions majeures, particulièrement celles relatives à l'appropriation des savoirs et à l'amélioration des coûts de production et de la productivité. En effet, dans un environnement économique de plus en plus concurrentiel, la compétitivité des entreprises algériennes dépend largement de leur capacité à acquérir des savoir-faire managériaux, à intégrer de nouvelles technologies et des outils de gestion performants, à accéder aux informations stratégiques (indicateurs de marchés, innovations, réglementation commerciales, normes techniques, etc.).

Point de vue d'un industriel :
Le Président du Directoire du Groupe MAMI
"C'est une rencontre très instructive et qui mérite d'être renouvelée, car le thème traité est, à mon avis, d'une importance primordiale pour l'avenir des entreprises en Algérie..."

Point de vue du Groupe de Recherche et d'Etudes pour le Développement Agricole Agro-alimentaire :
"Nous remercions les organisateurs de nous avoir donné l'occasion de   participer à cette journée d'étude. La problématique traitée est pertinente, dans la mesure où elle pose des questions actuelles, liées à des préoccupations concrètes qui concernent  l'ensemble des acteurs de la sphère agro-alimentaire ..."  

Interview de Mr. A. Bencharif (CIHEAM / IAMM) 

Agroligne : Vous affirmez que la mise à niveau à niveau des entreprises exige des partenariats Nord-Sud , or les débats ont montré les limites de la coopération internationale ; comment expliquez -vous cette divergence ? 

 

 Mr. A. Bencharif : "J'ai bien affirmé que l'émergence d'entreprises compétitives exigeait des dispositifs d'appui susceptibles de les aider à améliorer leurs performances sur les marchés tant domestiques qu'extérieurs. La mise en  place des tels dispositifs doit être effectivement fondée sur des partenariats Nord-Sud. La question qui se pose est alors de savoir si les différentes formes de coopération aussi bien dans le champ universitaire, que celles relatives aux contrats inter-entreprises s'accompagnent effectivement d'un transfert de savoir-faire, d'une création de compétences et de l'émergence de capacités autonomes d'innovation technologique et organisationnelle.
Dans la pratique, il est vrai que la coopération scientifique a souvent été limitée à une publication de travaux, sans une réelle appropriation sociale, et que la coopération dans le secteur économique est restée cantonnée à la production et à la commercialisation...."


 

 

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