Cérémonie de signatures des partenariats entre la FRCA et l'ESCAIA

  • Création : 9 juin 2005
Ce 30 mai 2005, s'est déroulée dans l'Amphithéâtre Agropolis International de Montpellier, la cérémonie de signature des partenariats entre la Fédération régionale de la coopération agricole Languedoc-Roussillon (FRCA LR) et l'Ecole supérieure de coopération agricole et des industries alimentaires (ESCAIA). Cette coopération permet ainsi à l'ESCAIA, installée à Montpellier depuis 2000, de devenir centre national de formation des futurs responsables d'entreprises et de groupes coopératifs. Agroligne était présent pour vous, et a interrogé les principaux intéressés.

 

De gauche à droite : Jean Huillet (Président FRCA-LR), Jean-François Gleizes (Président ESCAIA), M. Fosseprez (Président d'INVIVO) 

Interview de Jean HUILLET - Président du FRCA-LR

Agroligne : Qu'est-ce qui a motivé ce partenariat ?

M . Jean HUILLET : L'idée de base, c'est que nous avons besoin impérativement d'une grande école de la coopération, qui intervienne sur l'ensemble des formations,  à  la disposition des différents publics du monde coopératif. Pourquoi, parce que la coopération est un monde excessivement important, et il peut être une alternative au libéralisme que nous connaissons et il est donc impératif que les gens se forment. Donc quand il a été question de l'avenir de l'ESCAIA, nous avons instantanément répondu présent.

Agroligne : Existe-t-il un programme de développement ou d'exportation de ce type de formation sur l'arc méditerranéen ?

M . Jean HUILLET :  Oui, nous sommes en contact avec plusieurs pays du Maghreb : Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, et certainement d'autres pays que j'oublie. Pour l'instant, les étudiants viennent à Montpellier pour se former, mais nous avons un projet, réussira-t-il ou pas, de créer une antenne de l'ESCAIA à Alger. Pour que les gens puissent se former directement sur place, car pour nous le développement de ces pays-là, passe par une maîtrise de la formation, des cadres, qu'ils soient politiques ou administratifs.

Agroligne : Vous avez toujours été partenaire des rencontres méditérrannéennes de l'agroalimentaire, qu'avez vous à nous dire sur le réseau Agromed qui vient d'être lancé en ligne?

M . Jean HUILLET :   J'ai peu de connaissances concernant le sujet, car c'est un terrain sur lequel je n'ai pas beaucoup de maîtrise personnelle, mais l'ensemble de mes services y sont, et effectivement à partir du moment ou c'est un moyen supplémentaire de fidéliser les contacts politico-économiques avec les pays de la méditerranée, je ne peux que pousser ma structure à développer ces réseaux.


 De gauche à droite : Maryse Arditi (Vice-Présidente de la Région LR Septimanie), Max Lévita (Vice-Président de la Région LR Septimanie), Jean Huillet (Président FRCA-LR), Jean-François Gleizes (Président ESCAIA), Olivier Rives (Directeur FRCA-LR)

Interview de Maryse ARDITI  - Vice-Présidente de la Région LR Septimanie, Chargée de la formation professionnelle

Agroligne : Existe-t-il un programme de développement ou d'exportation de ce type de formation sur l'arc méditerranéen ?

Maryse ARDITI : Pour l'instant, la nouvelle équipe de la région vient d'arriver et elle est en train de réorganiser toute sa formation. Elle n'a pas pour l'instant d'aide à des formations à l'exportation, mais je pense que cela pourrait s'envisager en liaison avec le côté international. Il faudrait voir quelles sont les aides qu'on pourrait réellement apporter au pays du Maghreb et à la rive sud de cette méditerranée. Mais d'ores et déjà, sur une formation comme l'ESCAIA, qui va être une formation complètement internationale, on peut imaginer que des personnes viennent ici se former, sans pour autant payer de frais de formation.

Agroligne : Concernant la formation, quels sont les programmes et  les nouveaux dispositifs mis en place par la région ?

Maryse ARDITI : La direction du développement économique est en train de réfléchir au contrat d'objectif, en particulier avec la branche agroalimentaire. Nous diagnostiquons toutes les branches, notamment sur le plan économique : quel type de développement, dans quelle direction veut-on aller, pour faire quoi, vers quel produit.
Et nous à la formation, on a besoin de savoir quel type d'emploi et donc quel type de formation, pour que dans 3 ou 4 ans, le marché du travail trouve des gens formés correspondant aux nouveaux besoins qu'ils sont en train de faire émerger. En tout cas, je sais qu'en ce qui concerne l'agroalimentaire le développement économique a déjà un peu d'avance.


 

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