Donner l'essor à la reproduction bovine

  • Création : 11 avril 2007
L'amélioration génétique de la race bovine constitue aujourd'hui une des priorités du secteur de l'élevage d'autant plus que la problématique du lait s'est posée avec acuité ces derniers temps.

Avoir donc des vaches laitières performantes suppose améliorer la production nationale de lait cru.

En d'autres termes, l'amélioration génétique des races bovines passe inévitablement par l'insémination artificielle. Où en est-on avec cette pratique ? Peut-on la considérer comme étant un acte médical proprement dit ? Peut-elle assurer aujourd'hui  un essor certain pour la reproduction bovine ? Autant de questions traitées hier par le magazine de la Chaîne III.

Des vétérinaires, des éleveurs et des responsables de l'administration, dont le ministère de l'Agriculture, ont tenté d'apporter chacun de son côté des éléments de réponse.

Pour les vétérinaires, l'insémination artificielle n'est pas considérée comme un acte médical à part entière. D'ailleurs les éleveurs la pratiquent eux-mêmes sans avoir à recourir aux vétérinaires ou praticiens spécialistes. Néanmoins, les vétérinaires déplorent le fait que l'insémination ne  soit pas codifiée. D'autres aborderont  la question du monopole du Centre national de l'insémination artificielle  (CNIAC).

Par ailleurs, l'amélioration du cheptel issu du croisement entre la race locale et la race importée  est le souci majeur aujourd'hui des pouvoirs publics. "A travers la pratique de l'insémination artificielle, nous orientons la qualité et la production de la descendance. C'est  une amélioration génétique qui permet d'abord de maintenir les performances zootechniques de l'animal et  les performances en particulier des productions, du lait plus précisément. 

 Ainsi, grâce à ces techniques, il y a eu deux types d'amélioration génétique. Il s'agit en premier de l'amélioration de la race locale dite les BLA (bovin laitier amélioré) issue  d'un croisement entre la race locale et un géniteur de race moderne importé. La productivité en matière de lait a été donc améliorée.

La deuxième opération concerne les races importées. Il ne s'agit pas en réalité d'amélioration du potentiel génétique mais il s'agit  plutôt d'insémination visant à maintenir les capacités génétiques des vaches importées sur la descendance.

Il faut savoir que l'Algérie importe des vaches à haut potentiel génétique. Le croisement se fait donc pour cette catégorie entre la race importée et des semences spécifiques reconnues au niveau international ; ces semences sont utilisées par rapport à leur indexation à la production laitière.

Elles proviennent de géniteur qui permet  d'augmenter ou de maintenir un niveau de production laitière sur la descendante. En somme, l'insémination artificielle permet d'améliorer la race bovine locale d'une part et d'autre part maintenir les performances du cheptel  importé sur la descendance.

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