Les céréaliculteurs se préparent à la nouvelle saison

  • Création : 3 octobre 2007
L'emblavement d'une superficie de 1,5 million d'hectares de céréales est prévu par le département de la production agricole au ministère de l'agriculture et des ressources hydrauliques, contre 1,3 million d'hectares une année auparavant.

Ces superficies sont réparties sur les gouvernorats du nord (833 000 ha) et les gouvernorats du centre et du sud (667 000 ha).

Les récentes pluies, qui ont arrosé plusieurs régions du pays, en particulier, les régions du nord, ne manqueront pas d'encourager les céréaliculteurs à entamer, dans de bonnes conditions, les travaux de préparation des terres (labourage, fertilisation et autres activités de près semailles), l'objectif étant de garantir une meilleure productivité et un meilleur rendement en termes de quantité et de qualité.

Selon les commissariats régionaux au développement agricole (CRDA), les besoins en semences sélectionnées pour cette saison, sont estimés à 171 000 quintaux et à 55 000 quintaux de semences ordinaires.

Les services agricoles travaillent de concert avec les régions pour mettre à la disposition des agriculteurs, dans les délais prévus, tous les moyens requis pour recommencer le travail de la terre et subvenir à leurs besoins en semences, engrais et pesticides.

Ultime objectif : réunir toutes les chances de succès à la nouvelle saison. Parallèlement, un programme de lutte contre les mauvaises herbes devant toucher une superficie de 522 000 hectares a été mis en place. Sur ce total, environ 332 000 hectares vont être traités avec des pesticides à double effet (lutte contre les insectes parasites et les mauvaises herbes).

De même, la campagne de lutte contre les maladies fongiques et phytopathologiques (rouille, moisissure nivéale rose, champignons, mauvaises herbes), se poursuivra, durant toute la saison, notamment, au cours des périodes où le climat est favorable au développement de ces maladies.

Deux nouveautés majeures marquent la saison agricole actuelle : la décision des autorités agricoles tunisiennes d'abandonner définitivement le fertilisant, l'amonitre et son remplacement, par l'ammonium nitrate sulfate (ANS) et l'urée et le démarrage de la mise en application des cartes agricoles régionales.

Source : www.tunisieaffaire.com

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