La corporation des fellahs de Djelfa saisit Barkat

  • Création : 12 septembre 2006
Les enjeux ne sont pas moindres avec l'ouverture du marché national sur l'OMC et la zone euro-méditerranéenne de libre-échange.

  L'arboriculture est une spécialité de haute technologie et nécessaire, il est donc indispensable de mettre à niveau les règles douanières en matière d'importation d'intrants agricoles et revoir la fiscalité appliquée à la production.

  Réunie récemment, l'association des fellahs de la wilaya de Djelfa, dénommée El Hidhab El Khadra, a dénoncé avec vigueur le procès-verbal de la direction des impôts dressé à la fin de 2005 relatif à la fixation des tarifs des produits agricoles, prévue par les articles 50 de la loi des finances 2002 et 62 de celle de l'année 2003.

  A la lumière dudit PV applicable pour l'année 2006, il ressort que les prix de base devant servir d'assiette de calcul à l'imposition de I'ensemble de l'activité agricole ont été excessivement appréciés.

  En revanche, les charges directes et indirectes y afférentes en sont inversement proportionnelles. Pour seul exemple, on citera le prix de référence des agrumes qui se situe entre 400 DA et 500 DA/kg, selon qu'il s'agit de fruits à noyau ou à pépins.

  Epoustouflant quand on sait qu'aucun fruit ne dépasse aujourd'hui la barre de 150 DA, hormis évidemment les fruits exotiques d'importation et qui n'entrent pas en ligne de compte dans le cas d'espèce, car il s'agit en l'occurrence de producteurs et non d'importateurs.

  Les sociétaires de cette corporation, qui a beaucoup investi dans la mise en valeur des Hauts-Plateaux par la création de vergers sur des dizaines de milliers d'hectares égayés de rosacées dans la célèbre région du Sersou, se sont élevés contre le diktat fiscal dont ils disent, dans leur lettre adressée au ministre de l'Agriculture, qu'il a été imposé unilatéralement aux agriculteurs et éleveurs de la région, au mépris d'une réalité élémentaire en matière de rendements, de tarifs à la production et de charges à l'hectare.

  Ils déplorent, par ailleurs, que la direction des impôts ait homologué une pareille incurie, en mettant en garde contre les conséquences néfastes qui en résulteraient, comme l'abandon de l'activité de production pour se tourner vers celle plus rémunératrice et sans efforts de l'importation.

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