À la rentrée, le maquereau à la belle livrée rayée nous séduit aussi en conserve

  • Création : 16 septembre 2015

S’il est un poisson magnifique avec sa livrée rayée, c’est bien le maquereau. Sa chair délicate et charnue en fait un mets très apprécié. Sa boîte allongée si caractéristique annonce déjà une entrée ou un plat complet dans l’air du temps.

 

Au rayon des conserves de poissons, le maquereau est proposé sous différentes présentations que l’on pourra utiliser telles quelles en entrée, ou en plat principal, ce qui est bien pratique à la rentrée quand il faut concilier le travail, l’école, les devoirs, etc, etc.

Les tendances actuelles de consommation du maquereau en conserve

Les ventes de conserves de poissons en France progressent. Sur 5 ans, de 2009 à 2013, les ménages français ont augmenté leurs achats de conserves de produits de la mer, parmi celles?ci : le maquereau. En effet, ils en ont acheté 18 690 tonnes en 2014 pour leur consommation à domicile.

C’est surtout en filets marinés au vin blanc ou au Muscadet, ou cuisiné à la moutarde que le maquereau en conserve est le plus apprécié des français. Mais il est aussi proposé sous d’autres très belles présentations : entier, grillé, ou encore à l’huile d’olive, au citron, en sauces à la tomate ou à l’escabèche… Autant de délicieuses associations qui mettent en valeur toutes les saveurs du maquereau et la texture de sa chair si particulière et si prisée.

La conserve de maquereaux en quelques chiffres

97,9% du chiffre d’affaires du maquereau en conserve est réalisé en grandes et moyennes surfaces de la distribution alimentaire. Avec jusqu’à 4 actes d’achats dans l’année, le maquereau est présent sur le podium des poissons en conserves. Il est surconsommé par les ménages dans l’Ouest, le Sud Ouest et le Centre (Centre?est et Centre?Ouest).

Les aspects nutritionnels du maquereau

Les poissons « gras » comme le maquereau sont particulièrement dotés d’oméga 3 (EPA /DHA). Ce sont des oméga 3 d’origine naturelle que nous ne consommons pas en assez grande quantité. L’acide eicosapentaénoique (EPA) et l’acide docosahexaénoique (DHA) contribuent à une fonction cardiaque normale. Le DHA, en particulier, est reconnu pour contribuer au fonctionnement normal du cerveau et au maintien d’une vision normale.

Le programme National Nutrition Santé (PNNS), recommande de consommer du poisson au moins deux fois par semaine dont au moins une fois du poisson gras comme le maquereau. Ce dernier nous apporte aussi du fer ; il est également riche en vitamine D, B3, B12, phosphore, sélénium et iode.

Le maquereau est un des poissons les plus utilisés pour la fabrication de conserves. En 2013, l’industrie française de la conserve de poisson en a utilisé 23 800 tonnes. L’espèce mise en oeuvre dans les conserveries françaises est l’espèce Scomber scombrus, maquereau commun européen. Elle est pêchée principalement de fin septembre à février lors de ses déplacements qui l’amènent à migrer entre les côtes norvégiennes jusqu’au large de l’Ecosse et de l’Irlande, puis de mi?février à avril, dans le Golfe de Gascogne.

La pêche est gérée par des quotas officiels, attribués aux États pêcheurs, et calculés à partir des totaux admissibles de captures (TACs) fixés par les Autorités selon les règles de Politique commune des pêches : c'est?à?dire en prenant en compte les connaissances scientifiques les plus récentes et l’application du Rendement maximum durable (RMD).

La pêche se pratique principalement au chalut pélagique : aussitôt pêché, le poisson est transféré à bord des bateaux et stocké dans des cuves d’eau de mer réfrigérée, ce qui permet une excellente préservation jusqu’au débarquement. Lorsqu’il ne peut être mis en conserve immédiatement, le maquereau est congelé, le plus souvent à terre à proximité des lieux de débarquements, en poisson entier ou évidé.

Cela assure un approvisionnement pour les conserveries en matières premières de qualité. Selon la Charte d’Engagements des Conserveries Françaises de poissons, les fabricants de conserves s’engagent à mener individuellement des démarches volontaires de normes qualitatives, telles que la norme française AFNOR, qui sert de référence pour les conserves de maquereaux, ou encore en appliquant des cahiers des charges qualitatifs tels que le Label Rouge.

Le maquereau en conserve : une spécialité alimentaire bien française

Historiquement, le maquereau était pêché principalement dans la Manche et la mer du Nord et dirigé vers les conserveries boulonnaises et bretonnes.

Or, lors de la répartition des quotas de pêche à l’instauration de l’Europe bleue en 1983, avec l’introduction du concept de stabilité relative, la France préfère abandonner ses droits de pêche sur le maquereau au profit d’autres espèces, à l’époque plus rentables. C’est ainsi que le quota français de pêche au maquereau reste depuis cette époque très inférieur aux besoins de l’industrie française de la conserve et que celle?ci est obligée de se retourner vers les approvisionnements du Nord de l’Europe : Ecosse et Irlande principalement.

Les Français aiment le maquereau, mais comment ?

51% des ménages français ont acheté de la conserve de maquereau en 2014. Les achats se répartissent principalement sur les deux recettes phares du marché : 38 % de maquereau au vin blanc, et 30% de maquereau à la moutarde, auxquelles s’ajoutent 32 % de spécialités et autres présentations.

Le maquereau connaît un pic de ses ventes à la rentrée pour accompagner les consommateurs au retour des vacances, avec des produits faciles d’emploi, procurant d’excellentes protéines marines pour un prix très abordable (8,20 €/kg).

Plus d'info: www.fiac.com

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